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Améliorer sa pulvérisation : c’est gagner en efficacité et réduire ses coûts

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Conseils pour premiers traitements viti

Optimiser sa pulvérisation en :

1. Diminuant le nombre de rangs traités

Les résultats des essais menés par l’IFV prouvent que le passage 1 rang sur 4 est possible en début de floraison quand la couverture végétale est faible. Ensuite, le passage 1 rang sur 2 est recommandé pour permettre une couverture complète et donc l’efficacité du traitement.

2. Limitant la dérive

Une évolution et une prise de conscience des problèmes environnementaux font évoluer la pulvérisation.

Pour le pneumatique :

  • En se rapprochant de la cible
  • En utilisant une rampe face par face
  • En faisant les gouttes les plus adaptées à la technique de pulvérisation, c’est-à-dire avec des gouttes de quantité et de qualité suffisantes et avec une répartition uniforme sur la cible.

Pour le jet porté : grâce à une voûte pour canaliser l’air et la pulvérisation et des buses adaptées.

Pour les jets projetés assistés d’un flux d’air : C’est le développement de la pulvérisation confinée où la dérive disparaît au profit d’une récupération de la bouillie qui varie de 20% à 70%.

La taille et le nombre de gouttes sont très importants. En moyenne privilégier 50 à 70 impacts par cm² entre 100 et 200 microns sur un pulvérisateur pneumatique. Sur la pulvérisation à jet porté et à jet projeté assisté d’un flux d’air, des études sont en cours pour définir le diamètre et le nombre de gouttelettes optimales.

Comment arriver à pulvériser des gouttelettes efficaces ?
En pneumatique, le diamètre et le nombre de gouttelettes sont liés à deux paramètres : le volume d’eau et la vitesse d’air. Cette vitesse est liée à la turbine, au diamètre et à la longueur des tuyaux et au nombre de sorties. La vitesse d’air se contrôle grâce à un anémomètre que l’on positionne à l’éclatement de la gouttelette. La vitesse optimale est comprise entre 250 et 400 km/h.

L’utilisation de papiers hydrosensibles reste le moyen de contrôle visuel le plus utilisé. Il permet de voir sir le nombre d’impact est suffisant et régulier ou insuffisant ou excessif.

3. Tenant compte des conditions météo

  • Le vent est l’ennemi n°1 de la pulvérisation.
  • L’efficacité dépend aussi de la température, elle ne doit pas dépasser 26°C.
  • L’optimum en terme d’hygrométrie se situe entre 60% et 95%.

4. Ayant un réglage parfait du pulvérisateur

Bien régler son pulvérisateur sert avant tout à mettre la bonne dose hectare dans le bon volume d'eau. Mais le volume hectare n'est pas le seul critère à regarder. Il faut aussi faire attention à la régularité des débits droite/gauche et haut/bas, au régime prise de force sur les pulvérisateurs pneumatiques ainsi qu'adapter la vitesse d'avancement et optimiser la répartition de la bouillie pulvérisée (orientation des mains et des canons).

Les volumes /ha recommandés sont :

  • Pulvérisateur pneumatique de 80 à 150 l/ha
  • Pulvérisateur à jet porté de 100 à 150 l/ha
  • Pulvérisateur à jet projeté de 50 à 100 l/ha

La vitesse d'avancement optimale se situe entre 4,5 et 6 km/h pour les appareils pneumatiques.

5. Réalisant un entretien irréprochable

  • Des filtres nettoyés régulièrement pour éviter les bouchages partiels.
  • Une agitation en bon état de fonctionnement qui évite les dépôts en fond de cuve.
  • Un manomètre en bon état de marche.
  • Une cloche à air correctement gonflée.
  • Des anti-gouttes régulièrement démontés et nettoyés.
  • Un pulvérisateur nettoyé intérieurement et extérieurement avec un détergeant.